La Guerra de los Drones ya está aquí: Ucrania, Skynet y el futuro de la libertad

 


Por Huber Matos Araluce

¿El presente de la guerra ya se parece a la ciencia ficción?

Ucrania está luchando una batalla invisible de drones contra drones, mientras la inteligencia artificial se acerca a un punto de no retorno. Lo que antes era ciencia ficción hoy es parte de los partes de guerra.

Ucrania no solo combate, también experimenta

Cuando el presidente Zelenski anunció que su país necesita 6 mil millones de dólares para fabricar 1,000 drones interceptores por día, no hablaba del futuro. Hablaba del ahora.

Desde 2022, los drones han pasado de ser herramientas auxiliares a armas estratégicas en el frente. Y en 2025, ya hay cientos de combates aéreos entre drones por día.

¿Misiles? Mejor drones baratos y eficaces

Un dron interceptor ucraniano puede destruir un dron ruso por una fracción del costo de un misil occidental. Organizaciones como Come Back Alive han logrado derribar más de 3,000 drones enemigos con sistemas donados por ciudadanos.

“Esto no es un reemplazo táctico. Es una revolución tecnológica”, afirmó un coronel ucraniano.

¿Te acuerdas de The Terminator? Ya estamos allí

En la película de 1984, Skynet, una IA militar, se rebela y lanza un ataque global usando drones autónomos. El resultado: un futuro donde las máquinas cazan a los humanos.

Ese futuro ya comenzó a desplegarse, aunque sin apocalipsis nuclear. Hoy, drones con ayuda de inteligencia artificial ya:

  • Deciden cuándo atacar.

  • Persiguen objetivos en movimiento.

  • Coordinan en enjambres semi-autónomos.

No estamos en 2029 como en la película. Estamos en 2025, y Ucrania es el escenario real donde Skynet podría estar naciendo... o entrenándose.

¿Y si los Terminators ya están en fase de prueba?

La película imaginó cazadores voladores, tanques autónomos y cyborgs humanoides. Hoy, esa fantasía ya tiene prototipos.

Elon Musk ha presentado Optimus, un robot bípedo con IA que puede adaptarse a su entorno, comunicarse con otros sistemas y ejecutar tareas complejas. Aunque su objetivo declarado es civil, su diseño y capacidades son fácilmente adaptables al terreno militar.

Basta imaginar una fuerza donde robots humanoides en tierra colaboran en tiempo real con drones aéreos armados para comprender lo cerca que estamos de una arquitectura de combate coordinada entre máquinas inteligentes. La distopía ya no es teoría: está en fase beta.

La IA podría ser nuestra última línea de defensa

Sí, la IA puede ser peligrosa. Pero también podría convertirse en el escudo de la humanidad frente a dictaduras, guerras asimétricas y ataques masivos.

Una superinteligencia bien diseñada podría:

  • Detectar y prevenir ataques antes de que ocurran.

  • Neutralizar sistemas represivos en segundos.

  • Defender la libertad con más precisión que cualquier humano.

La clave será quién controle esa superinteligencia… ¿Skynet o sus opositores?

Conclusión: el futuro no se espera, se construye

Ucrania ha dejado de ser solo una víctima. Es hoy el epicentro de una nueva forma de guerra, donde el software, los drones y la IA deciden la supervivencia de un país.

La guerra de los drones ya es el presente.
La guerra de las inteligencias artificiales será el futuro.

¿Estamos listos para lo que viene?

 

🇬🇧 The Drone War Is Already Here: Ukraine, Skynet, and the Future of Freedom

By Huber Matos Araluce | Blog: Patria Pueblo y Libertad

Is today’s warfare already starting to look like science fiction?

Ukraine is fighting an invisible war of drones against drones, while artificial intelligence approaches a point of no return. What once belonged to sci-fi now appears in military briefings.

Ukraine is not just fighting, it's experimenting

When President Zelensky announced that his country needs $6 billion to manufacture 1,000 interceptor drones per day, he wasn't talking about the future. He was talking about the present.

Since 2022, drones have shifted from auxiliary tools to strategic weapons on the front lines. And by 2025, there are now hundreds of aerial drone battles every day.

Missiles? Cheap and effective drones are better

A Ukrainian interceptor drone can destroy a Russian drone at a fraction of the cost of a Western missile. Organizations like Come Back Alive have managed to shoot down over 3,000 enemy drones using systems donated by citizens.

"This is not a tactical replacement. It's a technological revolution," said a Ukrainian colonel.

Remember The Terminator? We're already there

In the 1984 film, Skynet, a military AI, rebels and launches a global attack using autonomous drones. The result: a future where machines hunt humans.

That future has already begun to unfold—minus the nuclear apocalypse. Today, AI-powered drones already:

  • Decide when to strike.

  • Pursue moving targets.

  • Coordinate in semi-autonomous swarms.

We’re not in 2029 like in the film. We’re in 2025, and Ukraine is the real-world arena where Skynet may be taking shape… or training.

What if the Terminators are already in beta?

The film envisioned flying hunters, autonomous tanks, and humanoid cyborgs. Today, that fantasy already has prototypes.

Elon Musk has presented Optimus, a bipedal robot powered by AI that can adapt to its surroundings, communicate with other systems, and perform complex tasks. While its stated purpose is civilian, its design and capabilities are easily adaptable to military use.

Imagine a force where humanoid ground robots cooperate in real time with armed aerial drones. We are dangerously close to an intelligent machine warfare architecture. The dystopia is no longer theoretical—it’s in beta.

AI could be our last line of defense

Yes, AI can be dangerous. But it could also become humanity’s shield against dictatorships, asymmetric wars, and mass attacks.

A well-designed superintelligence could:

  • Detect and prevent attacks before they happen.

  • Neutralize repressive systems in seconds.

  • Defend freedom more precisely than any human.

The key question is who will control that superintelligence… Skynet or its opponents?

Conclusion: the future isn’t awaited — it’s built

Ukraine is no longer just a victim. It is now the epicenter of a new kind of war, where software, drones, and AI determine a nation’s survival.

The drone war is already the present.
The AI war will be the future.

Are we ready for what’s coming?


🇫🇷 La guerre des drones est déjà là : l’Ukraine, Skynet et l’avenir de la liberté

Par Huber Matos Araluce | Blog : Patria Pueblo y Libertad

La guerre actuelle ressemble-t-elle déjà à de la science-fiction ?

L’Ukraine mène une guerre invisible, drone contre drone, alors que l’intelligence artificielle approche d’un point de non-retour. Ce qui relevait autrefois de la fiction est désormais une réalité militaire.

L’Ukraine ne fait pas que combattre, elle expérimente

Quand le président Zelensky a déclaré que son pays avait besoin de 6 milliards de dollars pour fabriquer 1 000 drones intercepteurs par jour, il ne parlait pas du futur. Il parlait du présent.

Depuis 2022, les drones sont passés de simples outils auxiliaires à armes stratégiques. Et en 2025, il y a déjà des centaines de combats aériens entre drones chaque jour.

Missiles ? Mieux vaut des drones bon marché et efficaces

Un drone intercepteur ukrainien peut détruire un drone russe pour une fraction du coût d’un missile occidental. Des organisations comme Come Back Alive ont réussi à abattre plus de 3 000 drones ennemis avec des systèmes financés par les citoyens.

« Ce n’est pas un simple remplacement tactique. C’est une révolution technologique », a déclaré un colonel ukrainien.

Vous vous souvenez de Terminator ? Nous y sommes déjà

Dans le film de 1984, Skynet, une IA militaire, se rebelle et lance une attaque mondiale avec des drones autonomes. Résultat : un futur où les machines traquent les humains.

Ce futur a déjà commencé à se matérialiser, sans apocalypse nucléaire. Aujourd’hui, des drones dotés d’IA :

  • Décident quand attaquer.

  • Poursuivent des cibles en mouvement.

  • Se coordonnent en essaims semi-autonomes.

Nous ne sommes pas en 2029. Nous sommes en 2025, et l’Ukraine est le véritable champ d’essai de ce que pourrait devenir Skynet.

Et si les Terminators étaient déjà en version bêta ?

Le film imaginait des chasseurs volants, des tanks autonomes et des cyborgs humanoïdes. Aujourd’hui, ces prototypes existent.

Elon Musk a présenté Optimus, un robot bipède doté d’IA capable de s’adapter à son environnement, de communiquer avec d’autres systèmes et d’exécuter des tâches complexes. Bien que son objectif soit civil, sa conception peut facilement être adaptée à des usages militaires.

Imaginez une armée où des robots humanoïdes au sol coopèrent en temps réel avec des drones armés dans les airs. Nous sommes à deux pas d’une guerre interconnectée entre machines intelligentes. La dystopie n’est plus un scénario fictif — elle est en phase de test.

L’IA pourrait être notre dernier rempart

Oui, l’IA peut être dangereuse. Mais elle pourrait aussi devenir le bouclier de l’humanité face aux dictatures, aux guerres asymétriques et aux attaques massives.

Une superintelligence bien conçue pourrait :

  • Détecter et prévenir les attaques avant qu’elles ne surviennent.

  • Neutraliser des systèmes répressifs en quelques secondes.

  • Défendre la liberté avec plus de précision qu’un humain.

La vraie question est qui contrôlera cette superintelligence… Skynet ou ses opposants ?

Conclusion : le futur ne s’attend pas — il se construit

L’Ukraine n’est plus simplement une victime. Elle est devenue l’épicentre d’une nouvelle forme de guerre, où les logiciels, les drones et l’IA déterminent la survie d’un pays.

La guerre des drones est déjà le présent.
La guerre des intelligences artificielles sera l’avenir.

Sommes-nous prêts pour ce qui s’en vient ?


🇮🇹 La guerra dei droni è già iniziata: l’Ucraina, Skynet e il futuro della libertà

Di Huber Matos Araluce | Blog: Patria Pueblo y Libertad

Il presente della guerra assomiglia già alla fantascienza?

L’Ucraina sta combattendo una guerra invisibile, drone contro drone, mentre l’intelligenza artificiale si avvicina a un punto di non ritorno. Ciò che una volta sembrava fantasia ora è realtà militare.

L’Ucraina non combatte solo: sperimenta

Quando il presidente Zelensky ha annunciato che il suo paese ha bisogno di 6 miliardi di dollari per produrre 1.000 droni intercettori al giorno, non parlava del futuro. Parlava del presente.

Dal 2022, i droni sono passati da strumenti ausiliari a armi strategiche. E nel 2025, ci sono centinaia di combattimenti tra droni ogni giorno.

Missili? Meglio droni economici ed efficaci

Un drone ucraino può abbattere un drone russo a una frazione del costo di un missile occidentale. Organizzazioni come Come Back Alive hanno già abbattuto più di 3.000 droni nemici grazie a sistemi donati dai cittadini.

"Questa non è una sostituzione tattica. È una rivoluzione tecnologica", ha dichiarato un colonnello ucraino.

Ti ricordi di Terminator? Siamo già lì

Nel film del 1984, Skynet, un’IA militare, si ribella e lancia un attacco globale con droni autonomi. Il risultato: un futuro dove le macchine cacciano gli esseri umani.

Quel futuro ha già cominciato a manifestarsi, anche senza apocalisse nucleare. Oggi, i droni con intelligenza artificiale:

  • Decidono quando attaccare.

  • Inseguono bersagli in movimento.

  • Si coordinano in sciami semi-autonomi.

Non siamo nel 2029. Siamo nel 2025, e l’Ucraina è il vero teatro dove Skynet potrebbe stare nascendo… o allenandosi.

E se i Terminator fossero già in fase beta?

Il film immaginava cacciatori volanti, carri armati autonomi e cyborg umanoidi. Oggi esistono già prototipi simili.

Elon Musk ha presentato Optimus, un robot bipede con IA capace di adattarsi all’ambiente, comunicare con altri sistemi ed eseguire compiti complessi. Anche se concepito per uso civile, il suo design è facilmente adattabile all’uso militare.

Immagina un esercito dove robot umanoidi cooperano in tempo reale con droni armati nei cieli. Siamo vicinissimi a un’architettura bellica interconnessa tra macchine intelligenti. La distopia non è più teorica: è in fase beta.

L’IA potrebbe essere la nostra ultima linea di difesa

Sì, l’IA può essere pericolosa. Ma potrebbe anche diventare lo scudo dell’umanità contro dittature, guerre asimmetriche e attacchi di massa.

Una superintelligenza ben progettata potrebbe:

  • Rilevare e prevenire gli attacchi prima che accadano.

  • Neutralizzare sistemi repressivi in pochi secondi.

  • Difendere la libertà con più precisione di qualsiasi umano.

La domanda chiave è: chi controllerà quella superintelligenza… Skynet o i suoi oppositori?

Conclusione: il futuro non si aspetta — si costruisce

L’Ucraina non è più solo una vittima. È oggi l’epicentro di un nuovo tipo di guerra, dove software, droni e IA decidono la sopravvivenza di una nazione.

La guerra dei droni è già il presente.
La guerra delle intelligenze artificiali sarà il futuro.

Siamo pronti per ciò che verrà?


¿Deseas que prepare estos textos en formato PDF, HTML o Word? También puedo crear una versión en audio multilingüe con narración profesional, o generar imágenes de portada para cada idioma. Dime cómo quieres proceder.



Leer más

🕰️ EL PLAN OCULTO DEL CASTRISMO: AGUANTAR 36 MESES Y LA ÚLTIMA OPORTUNIDAD DEL EXILIO CUBANO

 


Por Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

Introducción

Mientras el hambre se agudiza y la represión no cede, muchos se preguntan: ¿por qué el régimen castrista no aplica ya las reformas agrícolas que permitirían aliviar la miseria?
La respuesta podría no estar en la economía, sino en el calendario político:

El régimen castrista no busca una solución inmediata al hambre, sino sobrevivir políticamente hasta que un futuro gobierno demócrata en Estados Unidos le ofrezca una salida negociada sin condiciones democráticas.

Esa estrategia ya funcionó en Vietnam. Y podría repetirse en Cuba si no se actúa a tiempo.


I. El precedente vietnamita: represión política con apertura económica, y cooperación estadounidense

  • En Vietnam, el Partido Comunista mantuvo su poder total.

  • Reprimió la oposición, censuró la prensa, y liberó la economía sin democratizar el sistema.

  • EE.UU., con gobiernos tanto demócratas como republicanos, aceptó el modelo vietnamita y lo apoyó con comercio, inversión y diplomacia.


II. El cálculo del castrismo: sobrevivir a Trump, negociar con los demócratas

  • El régimen sabe que Trump no concederá nada sin condiciones políticas.

  • Sabe también que la diáspora cubana influye en la política estadounidense… pero no eternamente.

  • Apostar a tres años más de control, represión y hambre podría permitirle en 2029:

    • Aplicar reformas económicas puntuales como hizo Vietnam

    • Pedir el levantamiento de sanciones con el argumento de que se está “cambiando”

    • Conseguir el apoyo de un gobierno demócrata sin renunciar al poder


III. El riesgo de apoyar ahora la liberalización agrícola bajo control castrista

  • Si la oposición y la comunidad internacional apoya ahora medidas a medias sin exigir la democratización de Cuba, el castrismo podrá:

    • Simular una transición económica sin liberar realmente a los cubanos.

    • Ganar tiempo y legitimidad sin soltar el poder.


IV. El llamado: menos de tres años para impedir la consolidación del modelo Vietnam-Cuba

El pueblo cubano, su oposición dentro y fuera de la isla, y los aliados internacionales deben entender:
El momento para forzar un verdadero cambio es ahora.
Después de 2028 podría ser demasiado tarde.
Si el régimen logra consolidar una apertura económica controlada con apoyo internacional sin desmontar la represión, el modelo Vietnam castrista será irreversible durante otra generación.


V. El mito del “control cubano” sobre Florida: una influencia real, pero neutralizable

Una de las razones por las que el régimen castrista ha retrasado reformas económicas profundas es su apuesta a que el exilio cubano mantendrá la presión política sobre cualquier intento de normalización con La Habana.

 
Pero esta premisa ya no es tan sólida como antes.

  • Los cubanoamericanos representan entre el 5% y el 7% del electorado de Florida, pero su influencia real se concentra en ciertos condados del sur del estado (Miami-Dade, en especial).

  • Florida es mucho más diversa hoy: puertorriqueños, venezolanos, colombianos, dominicanos, afroamericanos y un creciente número de votantes independientes moderan el peso relativo del voto cubano conservador.

📌 En las elecciones presidenciales de 2020, el margen de victoria de los republicanos en Florida fue de 3.4 puntos. Sin embargo, si los demócratas logran movilizar a su base y a un 60% de los independientes, pueden ganar el estado sin necesidad de atraer al voto cubano mayoritario.

En otras palabras: el voto cubano ya no es suficiente para impedir un giro estratégico en la política estadounidense hacia Cuba, especialmente si un futuro gobierno demócrata cuenta con el respaldo de una mayoría electoral no influida por la narrativa del exilio tradicional.

Esto refuerza el peligro:

 
Si los cubanos no fuerzan un cambio ahora, el régimen podrá iniciar una apertura económica en 2029 con el beneplácito de Washington, sin ceder poder político ni rendir cuentas por la represión.


VI. Riesgos imprevisibles: el exilio cubano no puede apostarlo todo a Trump

Además, los cubanos del exilio están apostando a Trump, que puede perder la vida en un atentado, un accidente o una enfermedad.
Su vicepresidente, que asumiría la presidencia, no tiene compromisos con los cubanos exiliados.
Los cubanos están apostando a Marco Rubio, también sujeto al destino y a un cambio de timón en Washington.

No hay garantía de continuidad en la política republicana hacia Cuba. El exilio no puede depender de figuras individuales, sino de un plan estratégico activo y colectivo antes de que llegue el 2029.


Conclusión

No se trata de oponerse al bienestar del pueblo ni a la reforma agraria.
Se trata de impedir que el régimen utilice esas reformas para relegitimarse y perpetuarse.

 
A los cubanos les quedan menos de 36 meses para presionar por un cambio integral, no cosmético.

 
Después, lo más probable es que EE.UU. reabra las puertas, el turismo regrese, el dinero fluya… y la dictadura se fortalezca como en Vietnam.

 

🇬🇧 THE CASTRO REGIME’S HIDDEN PLAN: SURVIVE 36 MONTHS AND THE EXILE’S LAST CHANCE

By Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

Introduction

As hunger deepens and repression persists, many ask: why doesn’t the Castro regime implement the agricultural reforms that could alleviate the misery? The answer may lie not in economics, but in the political calendar:

The Castro regime is not seeking an immediate solution to hunger, but political survival until a future Democratic government in the United States offers a negotiated exit without democratic conditions.

That strategy worked in Vietnam. And it could repeat itself in Cuba if no action is taken in time.


I. The Vietnamese Precedent: Political Repression, Economic Openness, and U.S. Cooperation

  • In Vietnam, the Communist Party retained full power.

  • It repressed the opposition, censored the press, and liberated the economy without democratizing the system.

  • The U.S., under both Democratic and Republican administrations, accepted the Vietnamese model and supported it with trade, investment, and diplomacy.


II. The Castro Calculation: Survive Trump, Negotiate with the Democrats

  • The regime knows Trump will grant nothing without political conditions.

  • It also knows that the Cuban diaspora influences U.S. politics… but not forever.

  • Betting on three more years of control, repression, and hunger could allow it in 2029 to:

    • Apply selective economic reforms like Vietnam did

    • Request the lifting of sanctions under the argument that it is “changing”

    • Gain the support of a Democratic administration without relinquishing power


III. The Risk of Supporting Agricultural Liberalization Under Castro Control

  • If the opposition and the international community now support half-measures without demanding Cuba’s democratization, the regime may:

    • Simulate an economic transition without truly liberating the Cuban people.

    • Buy time and legitimacy without releasing its grip on power.


IV. The Call: Less Than Three Years to Prevent a Vietnam-Cuba Model Consolidation

The Cuban people, their opposition inside and outside the island, and international allies must understand: The time to force real change is now. After 2028 it may be too late. If the regime manages to consolidate controlled economic liberalization with international support while keeping repression in place, the Vietnam-Cuba model will become irreversible for another generation.


V. The Myth of “Cuban Control” Over Florida: Real Influence, But Neutralizable

One reason the Castro regime has delayed deep economic reforms is its bet that the Cuban exile will maintain political pressure against any normalization with Havana. But that assumption is no longer as solid.

  • Cuban Americans make up between 5% and 7% of Florida's electorate, with real influence mainly concentrated in southern counties like Miami-Dade.

  • Florida today is far more diverse: Puerto Ricans, Venezuelans, Colombians, Dominicans, African Americans, and a growing number of independents now balance the conservative Cuban vote.

📌 In the 2020 presidential election, Republicans won Florida by a 3.4-point margin. However, if Democrats mobilize their base and 60% of independents, they can win the state without needing the Cuban vote.

In other words: the Cuban vote is no longer enough to block a strategic shift in U.S. policy toward Cuba, especially if a future Democratic administration has support from a broader electoral base unaffected by traditional exile narratives.

This strengthens the warning: If Cubans don’t force change now, the regime could launch an economic opening in 2029 with Washington’s approval—without giving up political power or being held accountable for repression.


VI. Unpredictable Risks: The Cuban Exile Cannot Bet Everything on Trump

Moreover, Cuban exiles are placing their hopes in Trump, who could die in an attack, accident, or illness. His vice president, who would assume the presidency, has no commitment to the Cuban exile. Exiles are also betting on Marco Rubio—who is equally vulnerable to fate and political shifts in Washington.

There is no guarantee of continuity in Republican policy toward Cuba. The exile cannot rely on individuals but must act strategically and collectively before 2029.


Conclusion

This is not about opposing the people’s well-being or agrarian reform. It is about preventing the regime from using those reforms to re-legitimize and perpetuate itself. Cuban exiles have less than three years to push for real, not cosmetic, change. Afterward, it is most likely that the U.S. will reopen, tourism will return, money will flow… and the dictatorship will grow stronger like in Vietnam.

 

🇫🇷 LE PLAN CACHÉ DU CASTRISME : TENIR 36 MOIS ET LA DERNIÈRE CHANCE DE L’EXIL CUBAIN

Par Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

Alors que la faim s’aggrave et que la répression persiste, beaucoup se demandent : pourquoi le régime castriste n'applique-t-il pas déjà les réformes agricoles qui pourraient soulager la misère ? La réponse ne se trouve peut-être pas dans l’économie, mais dans le calendrier politique :

Le régime castriste ne cherche pas une solution immédiate à la faim, mais à survivre politiquement jusqu’à ce qu’un futur gouvernement démocrate aux États-Unis lui offre une sortie négociée sans conditions démocratiques.

Cette stratégie a déjà fonctionné au Vietnam. Et elle pourrait se répéter à Cuba si rien n’est fait à temps.

I. Le précédent vietnamien : répression politique, ouverture économique et coopération américaine

Au Vietnam, le Parti communiste a conservé tout son pouvoir.
Il a réprimé l’opposition, censuré la presse et libéralisé l’économie sans démocratiser le système.
Les États-Unis, sous gouvernements démocrates et républicains, ont accepté ce modèle et l’ont soutenu par le commerce, l’investissement et la diplomatie.

II. Le calcul du castrisme : survivre à Trump, négocier avec les démocrates

Le régime sait que Trump n’accordera rien sans conditions politiques.
Il sait aussi que la diaspora cubaine influence la politique américaine... mais pas indéfiniment.
Parier sur trois ans de plus de contrôle, de répression et de faim pourrait lui permettre en 2029 :

  • D’appliquer des réformes économiques ponctuelles à la manière du Vietnam

  • De demander la levée des sanctions sous prétexte de “changement”

  • D’obtenir le soutien d’un gouvernement démocrate sans renoncer au pouvoir

III. Le risque de soutenir maintenant une libéralisation agricole contrôlée par le castrisme

Si l’opposition et la communauté internationale soutiennent aujourd’hui des demi-mesures sans exiger la démocratisation de Cuba, le régime pourra :

  • Simuler une transition économique sans libérer réellement les Cubains

  • Gagner du temps et de la légitimité sans céder le pouvoir

IV. L’appel : moins de trois ans pour empêcher la consolidation du modèle Vietnam-Cuba

Le peuple cubain, son opposition intérieure et extérieure, et ses alliés internationaux doivent comprendre : le moment de forcer un vrai changement, c’est maintenant. Après 2028, il pourrait être trop tard.
Si le régime parvient à mettre en place une ouverture économique contrôlée avec un appui international sans démanteler la répression, le modèle Vietnam-Cuba deviendra irréversible pour une génération.

V. Le mythe du “contrôle cubain” sur la Floride : une influence réelle mais neutralisable

L’un des freins aux réformes économiques profondes est la croyance que l’exil cubain continuera de bloquer toute tentative de normalisation. Mais cette hypothèse s’affaiblit.
Les Cubano-Américains représentent 5 à 7 % de l’électorat en Floride, concentrés surtout dans certains comtés du sud (notamment Miami-Dade).
Aujourd’hui, la Floride est beaucoup plus diverse : Portoricains, Vénézuéliens, Colombiens, Dominicains, Afro-Américains, et de nombreux indépendants modèrent l’influence relative du vote cubain conservateur.
En 2020, les républicains ont gagné la Floride avec 3,4 points. Mais si les démocrates mobilisent leur base et 60 % des indépendants, ils peuvent gagner sans le vote cubain majoritaire.
Autrement dit : le vote cubain ne suffit plus à empêcher un changement stratégique dans la politique des États-Unis envers Cuba. Cela renforce le danger : si les Cubains ne provoquent pas le changement maintenant, le régime pourra, en 2029, lancer une ouverture économique avec l’approbation de Washington, sans céder de pouvoir ni rendre de comptes.

VI. Risques imprévisibles : l’exil cubain ne peut tout miser sur Trump

L’exil cubain mise tout sur Trump, mais celui-ci peut disparaître (attentat, accident, maladie). Son vice-président, qui prendrait la relève, n’a aucun engagement envers les Cubains.
Ils comptent sur Marco Rubio, mais lui aussi reste vulnérable à l’imprévu ou à un changement de cap à Washington.
Aucune garantie de continuité dans la politique républicaine. Il faut un plan stratégique collectif avant 2029.

Conclusion

Il ne s’agit pas de s’opposer au bien-être du peuple ni à la réforme agraire. Il s’agit d’éviter que le régime n’utilise ces réformes pour se relégitimer. Il reste moins de 36 mois pour exiger un changement véritable.
Après cela, les États-Unis pourraient rouvrir leurs portes, le tourisme affluer, l’argent couler... et la dictature se renforcer comme au Vietnam.


🇮🇹 IL PIANO NASCOSTO DEL CASTRISMO: RESISTERE 36 MESI E L'ULTIMA OCCASIONE DELL'ESILIO CUBANO

Di Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

Mentre la fame si aggrava e la repressione non si attenua, molti si chiedono: perché il regime castrista non applica subito le riforme agricole che potrebbero alleviare la miseria? La risposta potrebbe non risiedere nell’economia, ma nel calendario politico:

Il regime castrista non cerca una soluzione immediata alla fame, ma vuole sopravvivere politicamente fino a che un futuro governo democratico degli Stati Uniti offra una via d’uscita negoziata senza condizioni democratiche.

Questa strategia ha già funzionato in Vietnam. E potrebbe ripetersi a Cuba se non si agisce in tempo.

I. Il precedente vietnamita: repressione politica, apertura economica e cooperazione americana

In Vietnam, il Partito Comunista ha mantenuto tutto il potere.
Ha represso l’opposizione, censurato la stampa e liberalizzato l’economia senza democratizzare il sistema.
Gli Stati Uniti, con governi sia democratici che repubblicani, hanno accettato il modello vietnamita e lo hanno sostenuto con commercio, investimenti e diplomazia.

II. Il calcolo del castrismo: sopravvivere a Trump, negoziare con i democratici

Il regime sa che Trump non concederà nulla senza condizioni politiche.
Sa anche che la diaspora cubana influenza la politica statunitense… ma non per sempre.
Scommettere su altri tre anni di controllo, repressione e fame potrebbe permettergli nel 2029:

  • Di applicare riforme economiche mirate come ha fatto il Vietnam

  • Di chiedere la revoca delle sanzioni con il pretesto del “cambiamento”

  • Di ottenere il sostegno di un governo democratico senza rinunciare al potere

III. Il rischio di sostenere ora la liberalizzazione agricola sotto controllo castrista

Se l’opposizione e la comunità internazionale sostengono ora misure parziali senza esigere la democratizzazione di Cuba, il regime potrà:

  • Simulare una transizione economica senza liberare davvero i cubani

  • Guadagnare tempo e legittimità senza cedere il potere

IV. L’appello: meno di tre anni per impedire la consolidazione del modello Vietnam-Cuba

Il popolo cubano, la sua opposizione dentro e fuori l’isola e gli alleati internazionali devono capire: il momento per forzare un vero cambiamento è ora. Dopo il 2028 potrebbe essere troppo tardi.
Se il regime riesce ad avviare un’apertura economica controllata con appoggio internazionale senza smantellare la repressione, il modello Vietnam-Cuba sarà irreversibile per un’altra generazione.

V. Il mito del “controllo cubano” sulla Florida: un’influenza reale ma neutralizzabile

Uno dei motivi per cui il regime castrista ha ritardato riforme economiche profonde è la sua scommessa sul fatto che l’esilio cubano continuerà a bloccare ogni tentativo di normalizzazione. Ma questa premessa si sta indebolendo.
I cubanoamericani rappresentano tra il 5% e il 7% dell’elettorato della Florida, ma la loro influenza si concentra in alcune contee del sud (in particolare Miami-Dade).
Oggi la Florida è molto più diversificata: portoricani, venezuelani, colombiani, dominicani, afroamericani e un numero crescente di elettori indipendenti riducono il peso del voto cubano conservatore.
Nel 2020, i repubblicani hanno vinto la Florida con un margine di 3,4 punti. Tuttavia, se i democratici mobilitano la loro base e il 60% degli indipendenti, possono vincere lo stato senza bisogno del voto cubano.
In altre parole: il voto cubano non basta più per impedire un cambiamento strategico nella politica statunitense verso Cuba. Questo rafforza il pericolo: se i cubani non impongono un cambiamento adesso, il regime potrà avviare un’apertura economica nel 2029 con l’approvazione di Washington, senza cedere potere né pagare per la repressione.

VI. Rischi imprevedibili: l’esilio cubano non può scommettere tutto su Trump

L’esilio cubano sta puntando tutto su Trump, ma lui potrebbe morire in un attentato, incidente o malattia. Il suo vicepresidente non ha impegni verso gli esuli.
I cubani contano su Marco Rubio, anch’egli soggetto a imprevisti o a cambi di rotta a Washington.
Non c’è garanzia di continuità nella politica repubblicana verso Cuba. Serve un piano strategico attivo e collettivo prima del 2029.

Conclusione

Non si tratta di opporsi al benessere del popolo o alla riforma agraria, ma di evitare che il regime usi queste riforme per legittimarsi e perpetuarsi. Ai cubani restano meno di 36 mesi per esigere un cambiamento reale. Dopo, è probabile che gli Stati Uniti riaprano le porte, il turismo ritorni, i soldi circolino... e la dittatura si rafforzi come in Vietnam.


Leer más

LA MISERIA QUE DESTRUYE LA MENTE: EL COSTO PSICOLÓGICO DE LA POBREZA EXTREMA EN LOS RÉGIMENES AUTORITARIOS


Por Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica


Introducción

A propósito de la reciente renuncia en Cuba de la Ministra de Trabajo Marta Elena Feitó, como consecuencia de la controversia generada por calificar a personas hurgando en los basureros y familias pidiendo en las calles como “disfrazadas” y “conductas ilegales”, he creído oportuno indagar sobre el origen y las consecuencias en los seres humanos de esas “conductas ilegales” en Cuba y en otros países comunistas.

Su renuncia no es solo un cambio administrativo: revela la crisis de credibilidad del relato comunista en Cuba, donde durante décadas el régimen sostuvo que en la isla no existía pobreza extrema, sino “dificultades temporales” causadas por el embargo. Pero la realidad es imposible de ocultar.

“El hambre no solo vacía el estómago, también desmantela la mente y el espíritu.”


El daño psicológico: la dimensión invisible del hambre

Cuando una persona llega al punto de buscar comida entre desechos, su lucha deja de ser económica para convertirse en psicológica y existencial. La exposición prolongada a la falta de recursos genera estrés tóxico, un estado de alerta permanente que afecta el sistema nervioso, deteriora la memoria y debilita la capacidad de tomar decisiones.

Los psicólogos llaman a esto la “mentalidad de supervivencia”: el cerebro se enfoca únicamente en cómo pasar el día, anulando proyectos a largo plazo. Así surge la pobreza aprendida, la sensación de que ningún esfuerzo vale la pena porque nada cambiará. En este escenario, la gente no solo pierde comida, pierde esperanza.

La humillación es otro factor devastador. Pedir limosna o limpiar parabrisas frente a desconocidos en sociedades que alguna vez prometieron igualdad socialista crea una contradicción psicológica brutal. En Corea del Norte, mendigar se castiga como “conducta antisocial”; en Venezuela, aunque no es delito, es una marca visible de miseria que el régimen intenta ocultar culpando a sanciones externas. El resultado en ambos casos: vergüenza, aislamiento y depresión.


Estrategias extremas: la desesperación que arrasa la moral

Cuando la supervivencia se convierte en el único objetivo, la frontera moral se desvanece:

  • Prostitución por comida: En Corea del Norte, mujeres y adolescentes intercambian favores sexuales por arroz o carbón. En Venezuela, Human Rights Watch documenta explotación sexual en zonas mineras y fronterizas.

  • Riesgo legal: En Corea del Norte, los “kotjebi” (niños mendigos) son enviados a campos de trabajo. En Cuba, se aplica el delito de “peligrosidad social” contra mendigos y vendedores ambulantes.

  • Migración forzada: Más de 8 millones de venezolanos han huido. Desertar de Corea del Norte implica jugarse la vida cruzando la frontera.

  • Adicciones y violencia: Alcohol y drogas se convierten en escapes psicológicos, aumentando la violencia doméstica. En Cuba, el propio gobierno ha reconocido un aumento alarmante del consumo de drogas y alcohol, sobre todo entre jóvenes, lo que confirma el deterioro social.


Comparativa global: cinco países, una misma lógica

  • Corea del Norte: Hambre masiva y represión total. Mendigar es crimen. La hambruna de los 90 dejó secuelas que persisten.

  • Venezuela: Crisis visible y viral. Familias enteras revisando basura en Caracas mientras la élite ostenta lujos.

  • China: Prosperidad oficial, pero millones excluidos por el sistema “hukou”. Mendicidad controlada para no dañar la imagen del “milagro chino”.

  • Rusia: Desigualdad extrema. Mendigos y trabajos informales en grandes ciudades, sobre todo por colapso social en regiones.

  • Cuba: Una mezcla: represión, hambre silenciosa y exposición en redes sociales que desmiente la propaganda.


El patrón común: hipocresía y propaganda

Todos estos regímenes justifican la miseria con el mismo discurso: “enemigos externos” y “bloqueos”. Pero la raíz está en la ineficiencia del sistema y la corrupción endémica. Mientras tanto, la narrativa de igualdad se desploma ante las imágenes de gente comiendo basura.


Conclusión

El hambre derrumba cuerpos, pero la desesperanza derrumba naciones.
La pobreza extrema no es solo una cifra: es un arma silenciosa que destruye sociedades desde adentro. Mientras los sistemas prioricen el control político sobre la dignidad humana, estas escenas se repetirán, una y otra vez.

ENGLISH VERSION

MISERY THAT DESTROYS THE MIND: THE PSYCHOLOGICAL COST OF EXTREME POVERTY IN AUTHORITARIAN REGIMES

By Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica


Introduction

Following the recent resignation in Cuba of Labor Minister Marta Elena Feitó, after she caused controversy by calling people rummaging through garbage and families begging in the streets “disguised” and “illegal behaviors,” I found it timely to investigate the origin and consequences of these so-called “illegal behaviors” in Cuba and other communist countries.

Her resignation is not just an administrative change: it reveals the crisis of credibility of Cuba’s communist narrative, which for decades claimed that there was no extreme poverty on the island, only “temporary difficulties” caused by the embargo. But reality is impossible to hide.

“Hunger not only empties the stomach, it dismantles the mind and spirit.”


The psychological damage: the invisible dimension of hunger

When a person reaches the point of searching for food in garbage, their struggle ceases to be economic and becomes psychological and existential. Science explains: prolonged exposure to lack of resources generates toxic stress, a state of permanent alert that affects the nervous system, deteriorates memory, and impairs decision-making.

Psychologists call this the “survival mindset”: the brain focuses solely on getting through the day, canceling long-term plans. This leads to learned poverty, the feeling that no effort matters because nothing will change. In this scenario, people don’t just lose food—they lose hope.

Humiliation is another devastating factor. Begging or cleaning windshields in societies that once promised socialist equality creates a brutal psychological contradiction. In North Korea, begging is punished as “antisocial behavior”; in Venezuela, while not a crime, it is a visible mark of misery that the regime tries to hide by blaming external sanctions. The result: shame, isolation, and depression.


Extreme strategies: desperation that erodes morality

When survival becomes the only goal, the moral boundary disappears:

  • Prostitution for food: In North Korea, women and teenagers exchange sex for rice or coal. In Venezuela, Human Rights Watch documents sexual exploitation in mining and border areas.

  • Legal risk: In North Korea, “kotjebi” (child beggars) are sent to labor camps. In Cuba, the crime of “social dangerousness” is applied against beggars and street vendors.

  • Forced migration: More than 8 million Venezuelans have fled. Defecting from North Korea means risking death while crossing the border.

  • Addictions and violence: Alcohol and drugs become psychological escapes, increasing domestic violence. In Cuba, the government itself has acknowledged an alarming rise in drug and alcohol consumption, especially among youth, confirming social decay.


Global comparison: five countries, one logic

  • North Korea: Massive hunger and total repression. Begging is a crime. The 1990s famine left lasting scars.

  • Venezuela: Visible and viral crisis. Entire families scavenging trash in Caracas while the elite flaunts luxury.

  • China: Official prosperity, but millions excluded by the “hukou” system. Begging controlled to protect the image of the “Chinese miracle.”

  • Russia: Extreme inequality. Beggars and informal jobs in big cities, especially due to regional social collapse.

  • Cuba: A mixture: repression, silent hunger, and social media exposure that shatters propaganda.


The common pattern: hypocrisy and propaganda

All these regimes justify misery with the same narrative: “external enemies” and “blockades”. But the root cause is system inefficiency and endemic corruption. Meanwhile, the equality myth collapses under images of people eating from garbage.


Conclusion

Hunger destroys bodies, but hopelessness destroys nations.
Extreme poverty is not just a number: it’s a silent weapon that destroys societies from within. As long as systems prioritize political control over human dignity, these scenes will repeat again and again.


Sources

  1. Human Rights Watch – Venezuela: sexual exploitation in mining areas (2024).

  2. UNHCR & UN – Venezuelan migration and food crisis report (2024).

  3. Reuters – Cuba admits rising drug and alcohol use among youth (2024).

  4. ENCOVI 2024 – 82% poverty rate in Venezuela.

  5. HRNK & Daily NK – North Korean defector testimonies.



VERSION FRANÇAISE

LA MISÈRE QUI DÉTRUIT L’ESPRIT : LE COÛT PSYCHOLOGIQUE DE LA PAUVRETÉ EXTRÊME DANS LES RÉGIMES AUTORITAIRES

Par Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica


Introduction

À la suite de la récente démission à Cuba de la ministre du Travail Marta Elena Feitó, après avoir provoqué la controverse en qualifiant de “déguisés” et de “comportements illégaux” les personnes fouillant les poubelles et les familles mendiant dans la rue, il m’a semblé opportun d’analyser l’origine et les conséquences de ces “comportements illégaux” à Cuba et dans d’autres pays communistes.

Sa démission n’est pas un simple changement administratif : elle révèle la crise de crédibilité du discours communiste cubain, qui pendant des décennies a soutenu qu’il n’existait pas de pauvreté extrême sur l’île, mais seulement des “difficultés temporaires” causées par l’embargo. Or la réalité est impossible à cacher.

“La faim ne vide pas seulement l’estomac, elle démantèle l’esprit et l’âme.”


Les dommages psychologiques : la dimension invisible de la faim

Lorsqu’une personne en arrive à chercher de la nourriture dans les déchets, sa lutte cesse d’être économique pour devenir psychologique et existentielle. La science explique : l’exposition prolongée au manque de ressources engendre un stress toxique, un état d’alerte permanent qui affecte le système nerveux, détériore la mémoire et réduit la capacité de décision.

Les psychologues appellent cela “mentalité de survie” : le cerveau se concentre uniquement sur la journée en cours, annulant tout projet à long terme. Cela conduit à la pauvreté apprise, le sentiment qu’aucun effort ne compte puisque rien ne changera. Dans ce scénario, on ne perd pas seulement la nourriture, on perd l’espoir.

L’humiliation est un autre facteur dévastateur. Mendier ou nettoyer des pare-brises dans des sociétés ayant promis l’égalité socialiste crée une contradiction psychologique brutale. En Corée du Nord, mendier est puni comme un “comportement antisocial” ; au Venezuela, bien que ce ne soit pas un crime, c’est une marque visible de misère que le régime tente de cacher en accusant les sanctions externes. Résultat : honte, isolement et dépression.


Stratégies extrêmes : le désespoir qui efface la morale

Quand la survie devient l’unique objectif, la frontière morale disparaît :

  • Prostitution contre nourriture : En Corée du Nord, des femmes et adolescentes échangent des faveurs sexuelles contre du riz ou du charbon. Au Venezuela, Human Rights Watch documente l’exploitation sexuelle dans les zones minières et frontalières.

  • Risque légal : En Corée du Nord, les “kotjebi” (enfants mendiants) sont envoyés en camps de travail. À Cuba, on applique le délit de “dangerosité sociale” aux mendiants et vendeurs ambulants.

  • Migration forcée : Plus de 8 millions de Vénézuéliens ont fui. Déserter la Corée du Nord signifie risquer la mort en franchissant la frontière.

  • Addictions et violence : L’alcool et la drogue deviennent des échappatoires psychologiques, augmentant la violence domestique. À Cuba, le gouvernement a lui-même reconnu une hausse alarmante de la consommation de drogues et d’alcool, surtout chez les jeunes, confirmant la dégradation sociale.


Comparaison globale : cinq pays, une même logique

  • Corée du Nord : Faim massive et répression totale. Mendier est un crime. La famine des années 1990 a laissé des séquelles durables.

  • Venezuela : Crise visible et virale. Des familles entières fouillant les poubelles à Caracas tandis que l’élite affiche son luxe.

  • Chine : Prospérité officielle, mais millions exclus par le système “hukou”. Mendicité contrôlée pour protéger l’image du “miracle chinois”.

  • Russie : Inégalités extrêmes. Mendiants et emplois informels dans les grandes villes, surtout à cause de l’effondrement social régional.

  • Cuba : Un mélange : répression, faim silencieuse et réseaux sociaux qui démentent la propagande.


Conclusion

La faim détruit les corps, mais le désespoir détruit les nations.
La pauvreté extrême n’est pas seulement un chiffre : c’est une arme silencieuse qui détruit les sociétés de l’intérieur. Tant que les systèmes privilégient le contrôle politique sur la dignité humaine, ces scènes se répéteront sans fin.



VERSIONE ITALIANA

LA MISERIA CHE DISTRUGGE LA MENTE: IL COSTO PSICOLOGICO DELLA POVERTÀ ESTREMA NEI REGIMI AUTORITARI

Di Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica


Introduzione

A seguito delle recenti dimissioni a Cuba della Ministra del Lavoro Marta Elena Feitó, dopo aver suscitato polemiche definendo le persone che rovistano tra i rifiuti e le famiglie che chiedono l’elemosina “travestite” e “comportamenti illegali”, ho ritenuto opportuno indagare l’origine e le conseguenze di tali “comportamenti illegali” a Cuba e in altri Paesi comunisti.

Le sue dimissioni non sono solo un cambiamento amministrativo: rivelano la crisi di credibilità del discorso comunista a Cuba, che per decenni ha sostenuto che sull’isola non esistesse povertà estrema, ma solo “difficoltà temporanee” causate dall’embargo. Ma la realtà è impossibile da nascondere.

“La fame non svuota solo lo stomaco, ma smantella la mente e lo spirito.”


Il danno psicologico: la dimensione invisibile della fame

Quando una persona arriva al punto di cercare cibo tra i rifiuti, la sua lotta smette di essere economica e diventa psicologica ed esistenziale. La scienza spiega: l’esposizione prolungata alla mancanza di risorse genera stress tossico, uno stato di allerta permanente che colpisce il sistema nervoso, deteriora la memoria e indebolisce la capacità decisionale.

Gli psicologi lo chiamano “mentalità di sopravvivenza”: il cervello si concentra esclusivamente sul passare la giornata, annullando i progetti a lungo termine. Da qui nasce la povertà appresa, la sensazione che nessuno sforzo valga la pena perché nulla cambierà. In questo scenario, non si perde solo il cibo, ma anche la speranza.

L’umiliazione è un altro fattore devastante. Chiedere l’elemosina o pulire parabrezza in società che avevano promesso uguaglianza socialista crea una contraddizione psicologica brutale. In Corea del Nord, mendicare è punito come “comportamento antisociale”; in Venezuela, pur non essendo un reato, è un marchio visibile di miseria che il regime tenta di nascondere incolpando le sanzioni esterne. Risultato: vergogna, isolamento e depressione.


Strategie estreme: la disperazione che abbatte la morale

Quando la sopravvivenza diventa l’unico obiettivo, il confine morale svanisce:

  • Prostituzione per cibo: In Corea del Nord, donne e adolescenti scambiano favori sessuali per riso o carbone. In Venezuela, Human Rights Watch documenta sfruttamento sessuale nelle aree minerarie e di frontiera.

  • Rischio legale: In Corea del Nord, i “kotjebi” (bambini mendicanti) vengono inviati nei campi di lavoro. A Cuba, si applica il reato di “pericolosità sociale” contro mendicanti e venditori ambulanti.

  • Migrazione forzata: Oltre 8 milioni di venezuelani sono fuggiti. Disertare dalla Corea del Nord significa rischiare la vita attraversando il confine.

  • Dipendenze e violenza: Alcol e droghe diventano vie di fuga psicologica, aumentando la violenza domestica. A Cuba, lo stesso governo ha riconosciuto un aumento allarmante del consumo di droghe e alcol, soprattutto tra i giovani, segno evidente del deterioramento sociale.


Confronto globale: cinque Paesi, una stessa logica

  • Corea del Nord: Fame massiccia e repressione totale. Mendicare è un crimine. La carestia degli anni ’90 ha lasciato cicatrici durature.

  • Venezuela: Crisi visibile e virale. Intere famiglie che rovistano tra i rifiuti a Caracas mentre l’élite ostenta lusso.

  • Cina: Prosperità ufficiale, ma milioni esclusi dal sistema “hukou”. Mendicità controllata per proteggere l’immagine del “miracolo cinese”.

  • Russia: Disuguaglianza estrema. Mendicanti e lavori informali nelle grandi città, soprattutto a causa del collasso sociale regionale.

  • Cuba: Un mix: repressione, fame silenziosa ed esposizione sui social che smentisce la propaganda.


Conclusione

La fame abbatte i corpi, ma la disperazione abbatte le nazioni.
La povertà estrema non è solo un numero: è un’arma silenziosa che distrugge le società dall’interno. Finché i sistemi daranno priorità al controllo politico sulla dignità umana, queste scene si ripeteranno all’infinito.


 

 


Leer más

🇧🇷 Brasil en crisis: la apuesta de Lula, su alineamiento con los BRICS y el regreso de Bolsonaro

 


Por Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

A medida que Brasil entra en la recta final hacia las elecciones generales de 2026, el panorama político y económico del país se vuelve cada vez más inestable. El presidente Luiz Inácio Lula da Silva —quien fuera en su momento un ícono global del progresismo— enfrenta ahora los mayores desafíos de su carrera política. Desde promesas económicas incumplidas hasta apuestas geopolíticas arriesgadas, su gobierno se encuentra hoy aislado en el plano internacional y con una popularidad menguante en el ámbito interno. Mientras tanto, Jair Bolsonaro, a pesar de estar acusado penalmente e inhabilitado para ejercer cargos públicos, recupera influencia a una velocidad sorprendente.

  1. El fracaso económico de Lula: El tercer mandato de Lula ha estado marcado por la parálisis y las expectativas incumplidas. A pesar de prometer una reactivación del crecimiento industrial y programas sociales, no logró presentar un plan creíble para estimular la inversión o la productividad. Su actitud confrontativa con el Banco Central asustó a los inversores y no consiguió reducir la inflación. La confianza pública se ha erosionado, y su aprobación ha caído por debajo del 30%.

  2. El alineamiento con los BRICS: un error de cálculo geopolítico Lula redobló la apuesta por sus vínculos con Rusia, China e Irán a través de los BRICS, ignorando el riesgo del regreso de Trump al poder en EE. UU. Ahora, con Trump amenazando con imponer aranceles del 50% a los productos brasileños, Brasil ha quedado en la mira de Washington. Un país dependiente del comercio con EE. UU. es ahora percibido como aliado de sus adversarios.

Que a pesar de que Estados Unidos ha tratado a Brasil como un aliado en Latinoamérica, Lula se comporta como un enemigo. En la reunión de la OEA donde se discutió el fraude electoral de Maduro en Venezuela, Brasil no apoyó la moción de condena y, por el contrario, se abstuvo, al igual que Petro de Colombia. La posterior exigencia de Lula de que se hicieran públicas las actas electorales venezolanas fue una reacción sin peso político ni público: el daño ya estaba hecho. Además, Lula ha sido un permanente amigo y aliado de la dictadura castrista en Cuba. Todo esto ha mantenido a Washington en guardia.

  1. Un panorama sombrío para la reelección de Lula El tiempo se agota. El crecimiento económico es débil, la inflación persiste y el real se ha depreciado. Con los aranceles estadounidenses en el horizonte, el gobierno de Lula tiene poco margen de maniobra. Su retórica confrontativa ya no tiene eco. Sin resultados tangibles, sus posibilidades de reelección se desvanecen.

  2. Bolsonaro: acusado penalmente pero políticamente resiliente Aunque está inhabilitado para postularse, la imagen de Bolsonaro como mártir político se fortalece. Sus seguidores siguen movilizados, y el respaldo de Trump impulsa su impulso político. Si no es Bolsonaro, figuras como Michelle Bolsonaro o Tarcísio de Freitas podrían desafiar el debilitado liderazgo de Lula.

  3. Aranceles: una guerra que Brasil no puede permitirse Los aranceles propuestos por Trump podrían devastar la economía brasileña. EE. UU. es el segundo socio comercial de Brasil. Los aranceles amenazan empleos, aumentan la inflación y perturban sectores clave. Brasil carece de poder de negociación, mientras que la economía estadounidense está en gran medida protegida. El desequilibrio resalta la vulnerabilidad brasileña.

Conclusión: el punto de inflexión de Brasil. La presidencia de Lula está en una encrucijada. Los errores en política exterior y economía pueden entregar la victoria a la oposición. Ya sea a través de Bolsonaro o de sus aliados, la derecha política está lista para regresar. Las tensiones entre EE. UU. y Brasil continúan en aumento, y el próximo año podría determinar si Brasil sigue siendo una democracia soberana o cae en una nueva ola de turbulencia populista.

 

English version

🇧🇷 Brazil in Crisis: Lula’s Gamble, BRICS Realignment, and the Return of Bolsonaro

By Huber Matos Araluce, San Jose, Costa Rica

As Brazil approaches the final stretch before its 2026 general elections, the political and economic landscape is increasingly unstable. President Luiz Inácio Lula da Silva—once a global icon of progressive governance—is facing the steepest challenges of his political life. From unfulfilled economic promises to risky geopolitical bets, Lula’s administration now finds itself isolated abroad and unpopular at home. Meanwhile, Jair Bolsonaro, despite facing criminal charges and an electoral ban, is regaining influence with surprising speed.

  1. Lula’s Failure to Deliver Economic Relief: Lula's third term has been marked by stagnation and unmet expectations. Despite promises to revive industrial growth and social programs, he failed to present a credible plan to stimulate investment or productivity. His confrontational stance with the Central Bank spooked investors and failed to bring down inflation. Public confidence has eroded, and his approval ratings have dropped below 30%.

  2. BRICS Alignment: Misreading the Global Chessboard Lula doubled down on ties with Russia, China, and Iran through BRICS, ignoring the risk of Trump's return to power in the U.S. Now, with Trump threatening 50% tariffs on Brazilian goods, Brazil has landed in Washington's crosshairs. A nation dependent on U.S. trade is now perceived as an ally of U.S. adversaries.

Despite the fact that the United States has treated Brazil as a regional ally, Lula behaves like an adversary. At the OAS meeting where Maduro’s electoral fraud in Venezuela was discussed, Brazil did not support the motion to condemn and, like Petro's Colombia, abstained. Lula’s later demand for the release of the Venezuelan electoral records was a politically and publicly ineffective gesture—the damage was already done. Furthermore, Lula has been a consistent friend and ally of the Cuban dictatorship. All of this has kept Washington on alert.

  1. A Bleak Outlook for Lula’s Reelection Time is running out. Economic growth is weak, inflation persists, and the real has lost value. With U.S. tariffs looming, Lula's government has little room to maneuver. His confrontational rhetoric no longer resonates. Without tangible results, his reelection chances are fading.

  2. Bolsonaro: Criminally Accused but Politically Resilient Though barred from running, Bolsonaro’s image as a political martyr strengthens. His supporters remain mobilized, and Trump’s endorsement fuels his momentum. If not Bolsonaro himself, figures like Michelle Bolsonaro or Tarcísio de Freitas could challenge Lula’s weakened leadership.

  3. Tariffs: A War Brazil Cannot Afford Trump's proposed tariffs could devastate Brazil's economy. The U.S. is Brazil's second-largest trade partner. Tariffs threaten jobs, fuel inflation, and disrupt key sectors. Brazil lacks leverage, while the U.S. economy is largely shielded. The imbalance underscores Brazil’s vulnerability.

Conclusion: Brazil’s Tipping Point Lula’s presidency is at a crossroads. Missteps in foreign policy and economics may hand the opposition a victory. Whether through Bolsonaro or his allies, the political right is poised to return. U.S.-Brazil tensions continue to rise, and the coming year could determine whether Brazil remains a sovereign democracy or falls into renewed populist upheaval.

Version française

🇧🇷 Le Brésil en crise : le pari de Lula, son alignement avec les BRICS et le retour de Bolsonaro

Par Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

À l’approche des élections générales de 2026, le paysage politique et économique du Brésil devient de plus en plus instable. Le président Luiz Inácio Lula da Silva — autrefois icône mondiale de la gouvernance progressiste — fait face aux plus grands défis de sa carrière politique. Entre promesses économiques non tenues et paris géopolitiques risqués, son gouvernement se retrouve aujourd’hui isolé à l’étranger et impopulaire à l’intérieur. Pendant ce temps, Jair Bolsonaro, malgré des accusations pénales et une interdiction électorale, regagne de l’influence à une vitesse surprenante.

  1. L’échec économique de Lula: Le troisième mandat de Lula est marqué par la stagnation et des attentes déçues. Malgré ses promesses de relance industrielle et sociale, il n’a pas su présenter un plan crédible pour stimuler l’investissement ou la productivité. Son ton agressif face à la Banque centrale a effrayé les investisseurs sans faire baisser l’inflation. La confiance publique s’est érodée, et son taux d’approbation est tombé sous les 30 %.

  2. Alignement BRICS : une erreur de calcul géopolitique Lula a renforcé les liens avec la Russie, la Chine et l’Iran via les BRICS, ignorant le risque d’un retour de Trump à la Maison-Blanche. Aujourd’hui, avec la menace de tarifs de 50 % sur les exportations brésiliennes, le Brésil est dans la ligne de mire de Washington. Un pays dépendant du commerce américain est désormais vu comme un allié de ses adversaires.

Bien que les États-Unis aient traité le Brésil comme un allié régional, Lula agit comme un ennemi. Lors de la réunion de l’OEA sur la fraude électorale de Maduro au Venezuela, le Brésil et la Colombie de Petro se sont abstenus. Plus tard, Lula a exigé la publication des procès-verbaux électoraux, un geste politiquement sans effet : le mal était déjà fait. Lula a également été un allié fidèle de la dictature castriste à Cuba. Tout cela a maintenu Washington en état d’alerte.

  1. Une réélection compromise Le temps presse. La croissance économique est faible, l’inflation persiste, et le real a perdu de sa valeur. Avec les tarifs américains à l’horizon, Lula dispose de peu de marge de manœuvre. Sa rhétorique agressive ne convainc plus. Sans résultats concrets, ses chances de réélection s’amenuisent.

  2. Bolsonaro : accusé mais politiquement résilient Bien qu’inéligible, Bolsonaro gagne en stature de martyr politique. Ses partisans restent mobilisés, et le soutien de Trump renforce sa dynamique. Si ce n’est pas lui, des figures comme Michelle Bolsonaro ou Tarcísio de Freitas pourraient défier Lula.

  3. Tarifs douaniers : une guerre que le Brésil ne peut se permettre Les tarifs annoncés par Trump pourraient dévaster l’économie brésilienne. Les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Brésil. Ces mesures menacent l’emploi, alimentent l’inflation et désorganisent des secteurs clés. Le Brésil manque de levier, tandis que l’économie américaine est protégée. Le déséquilibre souligne la vulnérabilité du Brésil.

Conclusion : le point de bascule du Brésil La présidence de Lula est à la croisée des chemins. Ses erreurs économiques et diplomatiques pourraient ouvrir la voie à l’opposition. Que ce soit via Bolsonaro ou ses alliés, la droite politique se prépare à revenir. Les tensions entre les États-Unis et le Brésil augmentent, et l’année à venir pourrait décider si le Brésil reste une démocratie souveraine ou plonge à nouveau dans la tourmente populiste.


Versione italiana

🇧🇷 Il Brasile in crisi: la scommessa di Lula, l’allineamento ai BRICS e il ritorno di Bolsonaro

Di Huber Matos Araluce, San José, Costa Rica

Avvicinandosi alle elezioni generali del 2026, lo scenario politico ed economico del Brasile appare sempre più instabile. Il presidente Luiz Inácio Lula da Silva — un tempo icona mondiale del progressismo — affronta le sfide più dure della sua carriera politica. Tra promesse economiche disattese e scelte geopolitiche rischiose, il suo governo è ora isolato a livello internazionale e impopolare in patria. Nel frattempo, Jair Bolsonaro, nonostante le accuse penali e l’interdizione dai pubblici uffici, sta rapidamente riconquistando terreno.

  1. Il fallimento economico di Lula: Il terzo mandato di Lula è segnato da stagnazione e aspettative tradite. Nonostante gli impegni per rilanciare l’industria e i programmi sociali, non ha presentato un piano credibile per stimolare investimenti e produttività. Il suo atteggiamento conflittuale con la Banca centrale ha spaventato gli investitori senza calmare l’inflazione. La fiducia pubblica è crollata e il suo consenso è sceso sotto il 30%.

  2. Allineamento con i BRICS: un errore strategico Lula ha rafforzato i legami con Russia, Cina e Iran attraverso i BRICS, ignorando il rischio del ritorno di Trump alla Casa Bianca. Ora, con la minaccia di dazi del 50% sulle esportazioni brasiliane, il Brasile è nel mirino di Washington. Un paese dipendente dal commercio con gli Stati Uniti è visto come alleato dei loro avversari.

Sebbene gli Stati Uniti abbiano trattato il Brasile come un alleato regionale, Lula si comporta da avversario. Alla riunione dell’OEA sul presunto broglio elettorale di Maduro in Venezuela, il Brasile e la Colombia di Petro si sono astenuti. Più tardi, Lula ha chiesto la pubblicazione dei verbali elettorali, ma il gesto è stato politicamente inefficace: il danno era già fatto. Inoltre, Lula è da tempo un alleato del regime castrista cubano. Tutto questo tiene Washington in stato di allerta.

  1. Prospettive nere per la rielezione di Lula Il tempo stringe. La crescita è debole, l’inflazione persistente e il real in calo. Con i dazi statunitensi in arrivo, Lula ha scarse opzioni. La sua retorica aggressiva non convince più. Senza risultati concreti, le sue possibilità di rielezione sono in forte calo.

  2. Bolsonaro: accusato ma ancora influente Sebbene non possa candidarsi, l’immagine di Bolsonaro come vittima politica si rafforza. I suoi sostenitori restano mobilitati, e il sostegno di Trump alimenta il suo slancio. Se non lui, Michelle Bolsonaro o Tarcísio de Freitas potrebbero sfidare Lula.

  3. Dazi: una guerra che il Brasile non può permettersi I dazi proposti da Trump potrebbero colpire duramente l’economia brasiliana. Gli Stati Uniti sono il secondo partner commerciale del Brasile. I dazi minacciano occupazione, inflazione e settori strategici. Il Brasile ha poco margine di manovra, mentre l’economia americana è protetta. Il divario evidenzia la vulnerabilità brasiliana.

Conclusione: il bivio del Brasile La presidenza di Lula è a un punto critico. Gli errori in politica estera ed economia potrebbero consegnare la vittoria all’opposizione. Sia con Bolsonaro che con i suoi alleati, la destra è pronta al ritorno. Le tensioni con gli Stati Uniti aumentano, e l’anno che viene sarà decisivo per il futuro democratico del Brasile.



 



Leer más

Seguidores

Mensajes

ok

Follow me on Twitter

Archivo del Blog

Snap Shts

Get Free Shots from Snap.com